Fini le chomage...

Vendredi, c’était mon 1^er jour de boulot chez SEB. J’avais oublié que la directrice marketing (Veronika) ne travaillait pas le vendredi. J’ai donc reçu des infos toute la matinée d’une autre chef de produits, Albane, Française aussi. On est 4 Français sur une bonne dizaine de personnes (avec le directeur et un autre VIE), et ça s’entend dans l’accent ! En plus, je travaille en face de Julien, l’autre VIE, donc je n’ai quasiment parlé que français de la journée ! Ca changera quand la directrice marketing (Autrichienne), Veronika, sera de retour.

C’était très cool comme entrée en matière en tout cas. La journée du vendredi est plus courte que les autres en Autriche en plus : on peut partir à partir de 14h-15h, après ça dépend de la quantité de boulot qu’on a. Beaucoup d’entreprises autrichiennes ferment même à 13h. Du coup, on ne mange pas normalement – ou alors rapidement à son bureau. Heureusement que j’avais apporté un sandwich car je n’aurais pas tenu jusque 15h… Les autres jours, on a 30 minutes de pause déjeuner (sur place donc). C’est court comparé aux 1h voire 2h en France.

Je suis rentrée à l’appart en milieu d’après-midi, j’ai pu me balader, faire des courses, acheter une carte SIM (vous pouvez effacer mon numéro de portable français, il ne marche plus). L’appart est vraiment bien situé : en plus d’être à 5 minutes à pied de Schönbrunn et à côté de 2 stations de métro (1 vers le boulot, 1 autre vers le centre-ville), il y a une rue piétonne commerçante juste à côté avec tout ce qu’il faut.

Le soir, j’ai eu ma 1^e soirée entre Français grâce à Cécile, une VIE arrivée à Vienne en septembre, avec qui j’avais eu quelques contacts par mail avant d’arriver. Je pensais qu’on serait 4-5 mais on s’est retrouvés à 10-11 !! Tous en VIE, sauf 1 en contrat local. Pour une intégration, c’est réussi ! On a mangé dans une pizzeria avant de continuer la soirée chez Julien (de chez SEB) puis dans une boîte du coin. C’était très sympa jusqu’à la boîte, qui ne jouait que de l’électro, j’ai pas aimé du tout. Mais par dessus tout, ce qui m’a le plus dérangée - et surprise -, c’est qu’ici la loi sur l’interdiction de fumer dans les cafés-restos n’est pas passée… J’ai eu l’impression de suffoquer dès l’entrée dans cette boîte-aquarium… C’est fou ce qu’on oublie vite ce qu’on a enduré en France pendant des années. Je suis donc condamnée à supporter de nouveau l’enfumage permanent et les fringues ou les cheveux qui puent la clope si je veux sortir à Vienne, c’est une vraie déception. Mais je me réhabituerai sûrement (malheureusement)...

Je n’ai pas de photos des gens pour l’instant, je n’ai pas osé dégainer mon appareil photo et mitrailler tout le monde dès la 1^e soirée !